Maison Picassiette – Ville de Chartres

Sortir à Chartres

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Maison Picassiette

Issu d’un milieu modeste, Raymond Isidore s’installe dans une petite maison dans le quartier chartrain de Saint-Chéron.

Lors de ses promenades, il prend l'habitude de ramasser des morceaux de verre et de faïence qu'il transforme en mosaïques pour embellir sa maison.

Petit à petit, il en recouvre les murs, intérieurs et extérieurs, ainsi que les meubles et les sols. Seule la taille de son terrain semble alors limiter la créativité du « Picassiette ».

Parvenus jusqu'à nous, les décors imaginés et créés par Raymond Isidore ne peuvent qu'émerveiller. Par leur diversité et leur nombre tout d'abord, par la somme de travail qu'ils ont demandé ensuite, mais surtout par leur capacité à nous rendre contemplatifs.

En savoir plus sur l'histoire de la maison Picassiette et de Raymond Isidore.


Les animations de la Maison Picassiette

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Informations pratiques

Adresse : 22, rue du Repos, 28000 Chartres.

Dates et horaires :

Ouverture du 1er mars au 30 novembre 2024 :

  • Du mardi au samedi de 10h à 18h.
  • Le dimanche et jour fériés de 12h à 18h.

Visites

Visite libre :

  • Plein tarif : 9 € / Tarif réduit : 4 €* / Gratuit pour les moins de 6 ans.
  • Tél. 02 37 34 10 78.
  • Réservation sur le site boutique.chartres-tourisme.com.

* Tarif réduit : 6-17 ans, étudiants, demandeurs d'emploi, bénéficiaires RSA ou assimilé, personnes handicapées, Amis du Musée de Chartres, membres SAEL, membres de l'ICOM/ICOMOS, de l'association des Musées de la région Centre-Val-de-Loir.

Visite guidée :

  • Visite guidée avec Fernanda : dimanche de 11h à 12h – 12€.
  • Visite immersive avec Véronique en costume d’Adrienne Isidore : dimanche de 11h à 12h – 15 €.
  • Visite contée avec la gardienne de l’esprit du lieu : mercredi et samedi à 11h et 14h / dimanche et jours fériés à 14h et 16h –  15€.
  • Visite privée avec la gardienne de l’esprit du lieu : sur demande à picassiette@remove-this.chartres-tourisme.com.

Réservez votre visite sur le site boutique.chartres-tourisme.com.

Plus d'informations sur le site maison-picassiette-chartres.com.


    Parcourez la maison Picassiette

    Visiter la maison Picassiette, c'est scruter le moindre recoin où surgissent édifices, visages, fleurs, animaux et autres formes surprenantes. Sa veuve raconte que ce fut « un labeur de 29 000 heures pour lequel il manipula 4 millions de débris de vaisselle, soit 15 tonnes. Il a continué jusqu'à ce qu'il s'en aille ».

    La maison principale (2)

    Les gros travaux achevés, il s'attelle à la décoration intérieure à partir de 1938. Pour réaliser ses fresques, le Picassiette Raymond Isidore reproduira dans un premier temps des cartes postales. Bientôt, tout est recouvert de peinture ou de mosaïques, du sol au plafond en passant par les murs et même le mobilier.

    L'intérieur terminé, il s'attaque à l'extérieur couvrant avec frénésie façade, allées, clôtures de jardin.

    La chapelle (3)

    Elle fut édifiée entre 1953 et 1956. Sa décoration fait référence en particulier à la religion chrétienne : croix, églises, madones, Jérusalem – mais des scènes rurales sont aussi visibles.

    La cour noire (4)

    Cette couleur a été choisie pour représenter la vie terrestre. Cet espace à ciel ouvert fait la part belle la cathédrale : une de pierre en 3 dimensions repose sur le tombeau noir recouvert de mosaïques et au faîte du mur, une représentation surplombant la ville de Chartres.

    Des niches aménagées dans le mur laissent voir églises et cathédrales. Un trône noir, est orienté vers le tombeau.

    La maison d’été et le passage étroit (5)

    La maison d'été fut construite en même temps que la chapelle, pour agrandir la partie habitation. A l’intérieur, les murs sont recouverts de peintures maladroites. La partie extérieure, le passage étroit, comporte sur ses murs de belles scènes (l’Annonciation) et un cerf entourés de nombreux visages féminins.

    Ce passage nous guide vers une porte peinte d'oiseaux en vol et encadrée de deux piliers ornés chacun de huit animaux familiers, on la nomme la Porte du Paradis. Elle ouvre sur un passage couvert égayé de peintures drôles et surprenantes.

    Le Jardin du Paradis (7)

    À la sortie de cet espace, une porte donne accès au Jardin du Paradis qui comprend deux zones :

    • la statueraie (7a) qui s’étend jusqu’au mur de clôture : lieu de promenade, il faut emprunter le petit chemin qui circule entre de beaux parterres de fleurs animés par des sculptures.

    • le parvis de Jérusalem (7b) : jardin à la française s’organisant autour d’un bassin, il amène le visiteur vers le trône bleu. Derrière lui en hauteur se trouve la représentation de la ville de Jérusalem.

    Le tombeau de l’esprit (8)

    Enfin, derrière le mur de Jérusalem, apparaît Le tombeau de l’esprit : ce tombeau de couleur bleue, symbolisant l’espace céleste en opposition avec le trône noir, offre de très belles mosaïques et des inscriptions pieuses. Bâti en 1962, ce sera son ultime création.

    Après, il continuera cependant à chercher des morceaux d'assiettes pour fignoler quelques détails, estimant que sa maison était finie ainsi que l'aménagement de son jardin.


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