En février, la résidence autonomie et l'Ehpad Marcel-Gaujard ont accueilli deux jeunes danseurs chartrains venus présenter une chorégraphie à des résidents heureux de pouvoir ensuite s'initier à la danse assise.
Sylvain Alonso et Marius Hallavant ont 17 ans. En classe de terminale au lycée Marceau, ils ont choisi d'y suivre l'option Art du spectacle et danse. C'est dans le cadre de leur parcours qu'ils ont proposé aux établissements Marcel-Gaujard deux aprèsmidi d'animations, en février : un spectacle de danse suivi, deux semaines plus tard, d'un atelier de danse assise. Une proposition accueillie avec plaisir par les établissements et leurs résidents, pour qui la musique et la danse sont source d'émerveillement.
« Nous devons mener à bien un projet, depuis une idée de départ jusqu'à sa réalisation, de sa présentation au jury au compte rendu final, explique Marius Hallavant. Le nôtre est de jouer dans des lieux où la danse et la culture n'ont pas l'habitude d'être. »
La conscience du corps dans l'espace
Le 9 février, Sylvain et Marius ont investi les locaux de la résidence autonomie pour présenter une chorégraphie, spécialement créée pour l'occasion, aux nuances inspirés de différents horizons : danse classique, jazz, breakdance, danses latines… Un moment riche en émotions pour les résidents. « Ces deux jeunes hommes pourraient être nos petits-enfants, souffle une résidente. C'est beau de les voir danser avec autant de légèreté. »
« Ce spectacle préparait l'atelier du 23 février à l'Ehpad, précise Marius Hallavant. Une initiation à la danse assise, impatiemment attendue par les résidents. L'objectif est de reprendre ou de maintenir en conscience le corps dans l'espace. Nous nous sommes appuyés sur la chorégraphie Rosas danst Rosas d'Anne Teresa De Keersmaeker. »
Pour l'établissement, cette activité s'intégrait au cadre de la prévention de la perte d'autonomie, bien que l'objectif fût avant tout de prendre du plaisir à mobiliser son corps. Des mots d'encouragements et de félicitations ont été donnés aux jeunes danseurs, comme autant de remerciements pour ce spectacle et cet atelier, reçus comme de « vrais cadeaux ».
