L'association France victimes 28 accompagne et oriente les victimes d'infraction pénale dans les démarches judiciaires afin qu'elles connaissent leurs droits. Un service gratuit et confidentiel.
Ils sont 3 000 à contacter chaque année France victimes 28 pour obtenir les réponses appropriées selon les procédures qu'ils souhaitent engager.
« Le rôle de l'association est d'accueillir, d'écouter, d'informer et d'aider ces personnes en prenant la mesure de leurs attentes, explique la directrice, Catherine Lanoë. Elles restent libres de leur choix mais, si cela est nécessaire, nous les accompagnons lors du dépôt de plainte ou à une audience du tribunal ».
« Les victimes restent en effet les seules décisionnaires, nous présentons les solutions les plus opportunes » ajoute Coralie Jaunay, l'une des deux juristes de l'équipe associative, composée également de deux psychologues et d'une bénévole en charge des victimes d'accident de la circulation.
Les infractions pénales sont classées en trois catégories :
- Crimes (homicides, viols, actes de torture et de barbarie)
- Délits (violences volontaires, agressions sexuelles, vol, abus de confiance, harcèlements….)
- Contraventions (violences volontaires et involontaires légères, menaces légères, dégradations de biens)
« Certaines victimes, celles notamment de violences conjugales, ont besoin d'une prise en charge psychologique. Même si la démarche est différente dans ce cas, l'association reste avant tout un lieu d'écoute privilégié, soulignent Catherine et Coralie. Il est important qu'elles aient le temps de raconter leur histoire en toute confiance ». En lien, un atelier d'écriture est organisé chaque mois dans le but d'extérioriser les pensées et retisser un lien social parfois perdu.
Au-delà de l'écoute, l'association créée en 1983 travaille avec ses partenaires (services judiciaires, sociaux, services de police et gendarmerie, hébergements d'urgence, etc.) pour répondre au mieux aux demandes et besoins des. justiciables. « Nous sommes comme un médecin généraliste qui redirige si besoin, vers le spécialiste adéquat » synthétise Catherine Lanoë.
Le Bureau d'aide aux victimes
Le Bureau d'aide aux victimes (BAV), installé au Tribunal judiciaire, contacte les victimes avant une audience. « Elles n'ont pas souvent connaissance de son déroulé et nous les préparons donc à cette échéance. Puis nous évoquons la suite qui, elle aussi, doit être envisagée. C'est le cas par exemple lors du recouvrement de dommages et intérêts. L'écoute et l'information restent les maîtres-mots ».
Infos pratiques
Les permanences de l'association
Point d'accès au droit (Coralie Jaunay) Les lundis, mardis, mercredis de 9 h à 12 h, et le vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h 5, rue du Docteur Michel- Gibert. Sur rendez-vous uniquement 06 49 87 80 08
Tribunal Judiciaire de Chartres (Coralie Jaunay)
Les lundis, mardis, mercredis de 13 h à 17 h et le jeudi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h 3, rue Saint-Jacques 06 49 87 80 08
Commissariat de police de Chartres (Stéphanie Dubois)
Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h 30 57 rue du Docteur Maunoury 07 87 15 89 05
Les prochains ateliers d'écriture
3 juin et 1er juillet, de 13 h 45 à 15 h 45 50 rue Huysmans (derrière la maison pour tous de Rechèvres). psychologuesfv28@ gmail.com
Ateliers ouverts aux victimes de violences conjugales sans inscription préalable et sans engagement, avec possibilité de faire garder les enfants.