En ville, les herbes sont indésirables sur les surfaces minérales. Plutôt que de garder des aires vierges de toute herbe, la Ville a décidé d’obtenir un couvert végétal qui demande moins d’entretien.
Allées calcaires, parkings stabilisés, sol en mélange terre pierre, places en sols caillouteux, dessous d’arbres ou bords de route sont autant de surfaces où mettre du végétal peut être une alternative au désherbage. Toutes les surfaces ne sont toutefois pas adaptées, les résultats peuvent varier d’un site à l’autre. Il reste à choisir entre plusieurs types d’enherbement :
- les gazons d’ornement, coûteux à installer et à entretenir, mais très esthétiques ;
- les pelouses d’accompagnement, qui demandent un entretien et une installation plus sommaire ;
- l’enherbement rustique, qui peut venir d’un semis spontané ou issu d’un semis manuel ;
- les prairies qui peuvent être agricoles, fleuries, jardinées ou à fauche tardive.
Quand le minéral devient vert
Il faut tenir compte du contexte pour sélectionner les sites à végétaliser : la zone est-elle piétinée ? Quelle est la nature du sol, son compactage ? Y-a-t-il de l’ombre ? L’objectif est aussi de continuer à maîtriser les herbes spontanées en limitant les temps d’entretien sans mettre en place de solutions compliquées. Le choix a été d’utiliser de nouvelles compositions de gazon qui permettent aujourd’hui de végétaliser des zones minérales.
À l’avenue Victor-Hugo par exemple, un simple semis a été fait sur calcaire. Si besoin, un travail léger du sol et un apport de matière organique peut être réalisé, ce qui permet d’augmenter le taux de recouvrement en herbe : cela a été fait avenue de Verdun ou rue Saint- Brice plus récemment.
D’autres techniques
La végétalisation de surfaces sablées peut faire l’objet d’un semis hydraulique (l’hydroseeding) qui consiste à mélanger la graine à un liant. Cette technique plus coûteuse est notamment privilégiée pour des surfaces très difficiles d’accès. L’enherbement des aires sablées est une solution parmi d’autres mais c’est l’une des plus simples et économiques, et qui reste favorable à la biodiversité.