L'opération de restauration de l'immeuble du 2-4 place Marceau a permis la revalorisation patrimoniale d'un bâtiment du XVIIe siècle, la création de six logements, dont trois familiaux, et l'aménagement d'un commerce en rez-de-chaussée d'environ 240 m².
« Ce projet en tous points remarquable symbolise notre politique de réhabilitation du cœur de ville, a déclaré le maire, Jean-Pierre Gorges. Un projet qui associe préservation du patrimoine bâti, comme nous l'avons fait ici en conservant la structure en bois de l'édifice, et création d'espaces plus grands, qu'il s'agisse de commerces ou de logements pour les familles. Nous voulons aussi rétablir les accès aux étages, annexés au fil des années par les espaces commerciaux.
» Notre objectif est de réhabiliter 1 500 logements en centre-ville, dont au moins un tiers de logements sociaux à petits loyers à destination des familles avec enfants, pour ramener à terme 4 000 à 5 000 habitants dans l'hyper centre. Pour cela, la priorité est de créer entre 1 200 et 1 500 places de stationnement souterrain. »
Faire disparaître, autant que faire se peut, les voitures de la surface tout en favorisant le stationnement des résidents pour un centre-ville toujours plus accessible, attractif et animé : telle est en effet depuis vingt ans la philosophie de la Ville de Chartres.
« Nous allons généraliser ce type d'opération »
« Le projet Action cœur de ville est un outil indispensable car il donne aux collectivités le pouvoir de préempter, d'intervenir et de contraindre. Avec le Permis de louer, que l'on vient de mettre en place, on ne pourra plus par ailleurs louer des logements insalubres dans des bâtiments fragilisés. Quand l'état d'un bâtiment sera jugé préoccupant par les experts, on engagera une ORI. Soit le propriétaire investira pour réhabiliter son bien, soit on le fera à sa place, mais il devra payer.
» La troisième voie, la meilleure, est celle qui a été retenue pour l'immeuble de la place Marceau, avec des investisseurs audacieux, comme M. Daniel Germain, et des partenaires financiers comme Action Logement, qui accompagnent, financent et gèrent ensuite les logements. Nous allons généraliser ce type d'opération dans les 81 hectares du secteur sauvegardé élargi. »