Le Déluge, de Rancinan et Gaudriault

Gérard Rancinan, connu pour ses tirages photographiques monumentaux qu'il expose partout dans le monde, présentera l'œuvre maîtresse de son exposition grande de 4,6 mètres de largeur et 2,35 mètres de hauteur, dans la chapelle du musée des Beaux-Arts.

Le photographe a choisi pour décor une mégalopole internationale inconnue sous les eaux. Cette mise en scène est un représentation de sa propre vision contemporaine du Déluge. En une prise de vue, il a fixé sur la pellicule une trentaine de modèles mis en scène dans un décor réalisé en studio. Entre les maquilleurs, les décorateurs… ce ne sont pas moins de soixante personnes qui ont contribué à la réalisation de l'œuvre photographique.

« J'ai travaillé un an à cette œuvre, pour la doter d'une force dénonciatrice. Le Déluge est aujourd'hui au cœur des enjeux mondiaux avec les conséquences du changement climatique. »

De son côté, Caroline Gaudriault, auteure et plasticienne, a réalisé six livres géants qui seront exposés en amont de la photo, comme un chemin retraçant le récit du Déluge à travers l'histoire culturelle, évoquant Gilgamesh ou La Grande Vague de Kanagawa, estampe de Hokusai.

L'artiste s'est appuyée sur des témoignages de scientifiques et d'explorateurs pour concevoir ses planches, reliées et faites à la main, racontant sous l'effet de différentes matières l'évolution des significations du Déluge, depuis la nuit des temps jusqu'à nos jours.

« L'histoire du Déluge porte en elle l'idée de renouveau. Cette exposition vise à questionner par l'émotion, le spectaculaire et la réflexion qu'elle peut susciter, sur de nouveaux changements. C'est le moment de créer une nouvelle façon d'habiter le monde, de construire de nouvelles choses. Cette exposition a une portée très positive ».

Cette exposition a lieu du 22 juin au 14 juillet 2024 :

• Mardi, mercredi, vendredi et samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
• Jeudi de 10h à 12h30 et de 14h à 20h.
• Dimanche de 14h à 18h.
• Fermé les lundis

Tarifs : gratuit.