Vivre à Chartres
Vivre à Chartres
Je suis parent
Les enfants sont particulièrement vulnérables dans l’espace public.
Ils ont besoin d’apprendre à s'y déplacer, que ce soit à pied, à vélo ou même en voiture. Voici quelques conseils pour vous aider et pour être (un peu plus) serein quand votre enfant sortira pour la première fois seul dans la rue.
- Avant 7 ans, évitez de laisser votre enfant seul dans la rue.
- À partir de 7-8 ans, il peut commencer à aller seul à l’école. Mais seulement si le trajet est connu, court et simple. Et s’il a bien assimilé les règles d’usage de la route.
- Vers 11-12 ans, il est normalement capable de prévoir l’évolution des situations et d’anticiper. N’hésitez pas à vérifier le code de la rue avant avec lui. Mais ne lui confiez pas un petit frère ou une petite sœur : il a bien assez à faire avec lui-même.
Vous pouvez également retrouver tous les conseils dans la brochure des associations Prévention routière et Attitude prévention : « Mon enfant est-il bien protégé ? (pdf - 755 Ki) ». |
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Avant de sortir de la « maison »
- Je m’assure que mon enfant sera vu par les autres usagers, notamment la nuit et au crépuscule. Pour cela, j’achète des vêtements et un cartable munis de bandes rétro-réfléchissantes. Ou j’en colle, ou couds, au moins sur les bretelles, les côtés et le dos de son cartable. Et je peux également utiliser des brassards rétro-réfléchissants.
- Je lui explique que les trottoirs, passages piétons, ..., ne sont pas des espaces de jeux et qu’il va falloir faire attention et me tenir la main.
« Rétro-réfléchissant ? Cela fait-il vraiment une différence ? » : habillé normalement, un enfant est visible à partir de 30 mètres dans des conditions normales de nuit ou au crépuscule. Or à 50 km/h, la distance de freinage est d’environ 25 mètres. Avec des dispositifs rétro-réfléchissants, l’enfant est visible à partir de 150 mètres. [Source : Association Prévention Routière] |
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Hiver mortel : 43% de la mortalité des piétons survient entre octobre et janvier, soit au moment de l’année où les nuits sont les plus longues. [Source : Association Prévention Routière] |
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À pied
- Je dois être un modèle pour mon enfant et respecte donc le code de la route et le bon usage de la ville. Je ne fais pas d’exception, surtout aux feux piétons. Un enfant reproduit facilement ce qu’il voit.
- Je lui tiens toujours la main, je ne le laisse pas courir seul et ne le devance pas.
- Je le fais marcher côté maisons et non route. Je n’oublie pas que, pour un enfant, tout est facilement prétexte à jouer, notamment les bordures de trottoirs.
- Je lui fais comprendre qu’il doit en priorité utiliser les passages piétons pour traverser et lui explique comment faire : feux piétons, toujours vérifier des deux côtés selon le schéma gauche-droite-gauche, faire attention aux véhicules qui tournent aux intersections, …
- Mais je n’oublie pas de lui expliquer comment faire au cas où il n’y a pas de passage piéton dans une rue (comme dans une zone 30) : se rendre visible, bien regarder des deux côtés (gauche-droite-gauche), évaluer les distances, ne jamais courir ou revenir en arrière. Pour rappel, dans ce cas-là, les piétons sont tout de même prioritaires et peuvent légalement traverser où ils le souhaitent.
- Je m’arrête au niveau des « endroits dangereux » ; sortie de garage, travaux, voiture mal garée, piste cyclable sur un trottoir ; et lui montre comment réagir.
- Je profite des changements de saison pour lui apprendre les particularités et dangers saisonniers : neige, verglas, feuille morte, pluie, vent …
Travailler progressivement l’autonomie : je peux profiter d’une rue calme pour vérifier que mon enfant a bien compris. |
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À vélo
- Avant tout, je vérifie que mon enfant « sait faire du vélo ». C’est-à-dire : démarrer sans zigzaguer, rouler droit même à vitesse lente, changer de direction, ralentir et freiner en utilisant les freins et non les pieds, tendre un bras pour indiquer un changement de direction et regarder vers l’arrière sans perdre l’équilibre et en conservant une trajectoire rectiligne, prévoir et maintenir une distance de sécurité.
- Je vérifie également (que je connais et) qu’il connait les règles de circulation à vélo.
- Je n’oublie pas de lui mettre un casque (obligatoire jusqu’à 12 ans et recommandé à tout âge) et à vérifier l’équipement et l’état de son vélo (et du mien).
- Avant 8 ans, un enfant peut rouler à vélo sur le trottoir (mais pas moi, même en temps qu’accompagnateur). Il doit cependant rouler au pas et prendre garde aux piétons. Cela représente un bon premier exercice.
- À partir de 8 ans, je peux commencer l’apprentissage sur la chaussée. Notamment, à faire face aux brusques ouvertures de portières, aux sorties de garage, aux voitures tournant à droite, et aux angles morts.
- J’évite de le laisser prendre un vélo seul avant 10 ou 12 ans.
« Le vélo à l’école » : la police municipale intervient dans les écoles chartraines pour sensibiliser les élèves de CM2 aux bons comportements à adopter à vélo depuis plusieurs années. |
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Rappel : avant 12 ans, mon enfant n’a pas le droit d’utiliser un engin de déplacement personnel motorisé comme une trottinette électrique. Et je n’ai pas non plus le droit de le faire monter avec moi (35 € d’amende). |
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En voiture
- En voiture, c’est surtout à moi de faire attention pour lui. Je vérifie mes connaissances et me maintiens à jour sur la réglementation.
- Je choisis un siège auto adapté au poids, à la taille et à l’âge de mon enfant : lit-nacelle, siège « dos à la route », siège baquet ou rehausseur. Les sièges auto vendus en France sont obligatoirement homologués. Je n’hésite pas à demander conseil et à le tester avant l’achat.
- Je vérifie bien que la ceinture passe au niveau de son épaule, et non du cou. Généralement, et pour cela, mon enfant a besoin d’un rehausseur jusqu’à ce qu’il atteigne 1m50. Mais je n’utilise pas de coussin car, en cas d’accident, mon enfant glisserait sous la ceinture.
- Jusqu’à 10 ans, j’installe en priorité mon enfant à l’arrière. Si je suis obligé de l’installer à l’avant, j’utilise un siège « dos à la route » et désactive l’airbag, ou utilise un autre type de siège adapté.
- J’active la sécurité enfant (qui verrouille les portes arrières) et l’habitue à descendre du côté opposé à la chaussée.
- Je surveille qu’il reste bien tout le temps attaché.
Mais ... tout cela ne sert à rien si je ne maintiens pas ma voiture en bon état. |
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À Chartres, ça aménage
La zone 30
Cette zone définit un périmètre urbain où la vitesse est limitée à 30 km/h pour tous les usagers. Le but est de sécuriser davantage la vie locale et de privilégier la marche à pied. C'est pour cela que les écoles à Chartres sont intégrées dans des zones 30.
Les passages piétons peuvent y être absents pour faciliter la traversée de la chaussée en ne contraignant pas les piétons à la « règle des 50 mètres ». Ces derniers sont donc autorisés à traverser où ils le souhaitent (après avoir vérifié la circulation).
Rappel : sans passage piéton à moins de 50 mètres, les autres usagers de la route, dont les vélos et engins électriques, ont l’obligation de ralentir ou de s’arrêter pour laisser passer un piéton qui manifeste son intention de traverser la chaussée. |
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« Ça sert à rien » : lorsque la vitesse de choc baisse de 50km/h à 30 km/h, le risque que l’accident soit mortel pour le piéton est divisé par 6,4. [Étude CEREMA] |
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Réaménagement des rues autour des écoles
En complément des zones 30, les rues autour des écoles sont progressivement réaménagées pour améliorer la sécurité et le partage des trottoirs et de la chaussée.
Voici un exemple avec la rue rue Philippe-Desportes (école Le Grand-Jardin) réaménagée en 2019 :
Pour aller plus loin
L’application Chartres : pour me repérer en ville et avoir toutes les informations utiles en poche. Elle est disponible gratuitement sur Google Play et sur l’App Store.
La zone piétonne : le centre-ville de Chartres est entièrement dédiée aux piétons. De quoi profiter des terrasses et des commerces en toute quiétude. En savoir plus sur la zone piétonne.
Le Plan vert de Chartres métropole : je peux emprunter ses 15 km de pistes piétonnes pour voir vert.
Association Chartràvelo : elle organise des sorties, des initiations à la pratique du vélo en ville, et dispense conseils et formations sur la sécurité et l’entretien de mon vélo. Chartràvelo est aussi mon correspondant local pour faire marquer votre vélo contre le vol. En savoir plus sur l’association Chartràvelo.
La régie de quartier des 3R : elle a dédié un atelier tout entier consacré à la réparation et à l’entretien de vélos qu’elle récupère et revend, à prix modiques ! En savoir plus sur l’atelier des 3R.
Association Prévention routière : elle conduit des actions préventives dans l’éducation routière, la sensibilisation et l’information du grand public. Leur site me permet de rester à jour et de tester mes connaissances du code de la route. En savoir plus sur l’association Prévention routière.