Conseil municipal de la Ville de Chartres

Votre mairie – Ses grands projets

Votre mairie – Ses grands projets

Décembre 2024

Tribune « Chartres Écologie »

GREENWASHING*

Lors du dernier conseil municipal, quelques tranches des troncs des 10 arbres abattus de nuit cloître Notre-Dame, trônaient tels des trophées à l'entrée de la salle du conseil. Sinistre mise en scène préméditée, puisque nous avions déposé le vœu suivant :

« Considérant la valeur du patrimoine naturel communal et le paysage végétal de notre ville. Considérant l’utilité primordiale des arbres adultes en ville face aux enjeux de biodiversité, de santé publique et d’adaptation au dérèglement climatique. Considérant l’émoi de la population chartraine à l’issue de l’abattage dans la nuit du 1er au 2 octobre des dix robiniers qui formaient le petit mail à l’angle des portails OUEST et SUD de la cathédrale,

 Le conseil municipal de Chartres décide de modifier les projets respectifs de viabilisation des abords de la cathédrale et d’aménagement de l’esplanade qui la sépare de l’ancien collège Jean Moulin afin de :

  • Replanter en pleine terre et au même endroit au moins autant d’arbres de moyenne tige pour succéder aux robiniers récemment supprimés
  • Conserver les arbres de haute tige présents à l’angle NORD-OUEST de l’esplanade, à proximité de l’ancien office de tourisme. »

 Chaque élu de la majorité a voté CONTRE. Chaque membre de la majorité avec LREM est donc pour la minéralisation totale de l’esplanade et pour l’abattage des derniers grands arbres. Ça a le mérite d’être clair. Le sol du cloître Notre-Dame sera donc entièrement lisse et minéral, quitte à déplaire à une large majorité des Chartrain.es et des touristes.

Lors de l’explication de vote, le Maire a tenu des propos étonnants : les arbres n’apporteraient pas d’ombre ni de fraîcheur, ne serviraient que de décoration et n’auraient aucune fonction écologique ou de biodiversité. (Propos à retrouver sur le Facebook de Chartresecologie).

Un déchaînement de violence idéologique et verbale qui tranche avec la communication officielle de la « ville nature » et du soi-disant soin apporté aux arbres. Du greenwashing ! 

Le focus sur les fameux 1 000 arbres plantés on ne sait où ne berne personne. En réalité, on coupe à tour de bras à Chartres : La Madeleine, Grand Faubourg, Verdun, Courtille, Cathédrale.

Par ailleurs, lors de ce conseil nous avons voté CONTRE :

  • la décision modificative visant à intégrer 140 000 € d’études pour la réalisation de parkings dans les quartiers Saint-Pierre et Saint-André,
  • les 500 000 € de fouilles archéologiques, conséquence du projet de bétonisation de l’esplanade de la cathédrale,

POUR :

  • l’acquisition de parcelles boisées pour agrandir le site du Rigeard pour créer un parc de biodiversité et y intégrer le muséum d’histoire naturelle. Le projet que nous présenterons lors des prochaines élection prévoira également de réintégrer un centre de loisirs,
  • l’acquisition par la ville d’une maison rue des trois détours dans la perspective d’y accueillir le Point Refuge, délogé par un projet immobilier….  et ainsi poursuivre l’accueil en journée des personnes sans domicile.
  • Les opérations de restauration immobilière pour favoriser la reconquête de l'habitat dans le centre-ville.

Le rapport d’activité de Chartres stationnement pour 2023 fait état d’un bénéfice de plus d’1million et demi. Taux de rentabilité de 22 %...

Chartres fait face à des difficultés de recrutement d’agents territoriaux. La menace des jours de carence et de la baisse des indemnités du Ministre Kasbarian n’améliorera pas l’attractivité de la fonction publique….

*procédé de marketing ou de relations publiques utilisé pour se donner une image trompeuse de responsabilité écologique.

Brigitte Cottereau, JeanFrançois Bridet, Olivier Maupu et Sylvie Torre

Courriel : contact@remove-this.chartresecologie.fr

Facebook : @chartresecologie


Tribune « Chartres à Gauche »

 LA GESTION PUBLIQUE DE L’EAU TOMBE A L’EAU

À Chartres et dans l’agglomération l’eau potable se porte mal. La qualité des nappes phréatiques est dégradée par la présence de plusieurs polluants, d’origine humaine. Pendant les années sèches le partage de la ressource devient difficile entre les différents usages, la population, l’industrie et l’agriculture. L’Agence Régionale de Santé est tenue d’informer les habitants, et de rappeler les recommandations sur ses rapports d’analyse sanitaire. À Chartres cela se fait seulement en mairie (c’est obligatoire) mais quand ces rapports sont mauvais les familles ne reçoivent pas d’alerte par courrier ! 

 Or c’est un enjeu de sécurité et de santé publique de se préoccuper de la qualité et de la disponibilité de l’eau.  Mais à l’eau tout est lié : sols, arbres, biodiversité, fertilité, climat. L’eau, l’air, l’énergie, la santé, la sécurité alimentaire, exigent de développer les questions environnementales sous une forme démocratique qui puisse inclure davantage les habitants.  

Dans l’agglomération chartraine la gestion de l’eau potable est confiée à une entreprise semi-privée avec un actionnariat privé à hauteur de 60 % (Aqualter). Ce mode de gestion est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2025.  En septembre 2024 les élus de Chartres Agglomération ont dû se prononcer sur la reconduction de cette structure de gestion de l’eau. Malgré nos arguments pour une gestion 100% publique de l’eau, la majorité des conseillers communautaires a opté pour la poursuite de la gestion avec une entreprise privée.

Une gestion privée, ou semi-privée, navigue dans un monde marchand. La régie publique permettrait de pouvoir penser le temps long, les dizaines, voire centaines d’années nécessaires pour gérer l’eau dans un contexte de changement climatique. 

 Il existe un réseau d'opérateurs publics et des collectivités organisatrices appelé France Eau Publique. Ce réseau compte 124 membres, villes et agglomérations, avec de nouveaux membres chaque année. Sa charte affirme que l’eau est un bien public et vital, que « seule sa gestion publique permet de garantir une gestion durable et solidaire du service public, de son patrimoine et de la ressource », et que l’accès à de l’eau de qualité est un service public.

Quand des élus ouvrent le conseil d’administration de leurs régies de l’eau à la société civile, quand ils organisent des rencontres avec des représentants de l’État, des industriels, des agriculteurs, des associations de protection de l’environnement, pour définir des orientations durables pour la gestion de l’eau sur le territoire d’un bassin versant, c’est une véritable démocratie environnementale qui prend vie. C’est ce que nous souhaitons, et ce n’est pas le cas à Chartres.

Ce n’est pas un rêve. L’opération « objectif zéro pesticide dans nos villes et villages » initiée par France Nature Environnement est un exemple de ce qui s’est déjà fait dans nos communes et pourrait se faire de façon plus large encore, avec une politique publique différente de celle de l’équipe au pouvoir, une politique publique qui serait davantage sensible au bien public et aux « communs ». 

L’accès à l’eau pour tous constitue un droit humain inaliénable. La nécessaire performance de sa gestion doit être mise au service exclusif de l’intérêt général.

 

Jacqueline Marre : jacqueline.marre@remove-this.ville-chartres.fr

Boris Provost : boris.provost@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune de l'opposition sans étiquette

A Chartres, nous manquons terriblement de médecins et en particulier de médecins généralistes.

L’Eure-et-Loir dans son ensemble est un désert médical. Avec 86 médecins généralistes pour 100 000 habitants : c'est le 96e département de France, très loin du Loir-et-Cher (182) ou de l’Indre-et-Loire (301). Ils étaient 113 en 2013 : -23 % de médecins en 10 ans !La principale raison ? Les très nombreux départs à la retraite de médecins, non remplacés.Le résultat ? Un habitant du département sur trois ne dispose plus de médecin traitant.

Chartres, malgré 38 000 habitants en ville et 120 000 dans l’agglomération, avec deux hôpitaux publics et un hôpital privé, ainsi qu’un centre de diabétologie et de nutrition à proximité, n’échappe pourtant pas à la règle.

Mais pourquoi ?

  • Chartres ne compte plus que 20 médecins généralistes en activité aujourd’hui et près de la moitié a plus de 55 ans.
  • Depuis dix ans, 17 médecins généralistes chartrains sont partis à la retraite sans être remplacés, soit près de la moitié du total, contre seulement…4 nouvelles installations !
  • Et il est aujourd’hui très difficile pour ces médecins encore en activité, de prendre de nouveaux patients en charge, tant la demande est grande (chacun prend jusqu’à 2000 patients en charge en moyenne, contre 900 en moyenne nationale).

Un exemple : il n'y a plus qu'un médecin généraliste pour l’ensemble du quartier de la Madeleine, contre 4 il y a encore quelques années. Beaucoup vont consulter à Nogent-le-Phaye ! Est-ce acceptable ? 

La faute à une attractivité en panne, loin des discours officiels. Il faut bien le reconnaître : peu de choses ont été faites pour donner aux jeunes médecins l'envie de s’installer à Chartres, alors même que notre ville est à une heure de Paris !

Il faut davantage de médecins traitants à Chartres, pour les Chartrains, à même d’apporter des soins de qualité.

  • Créer de nouveaux points d’accès aux soins dans la ville, pas qu’à la gare, où le projet piétine : il semble que les médecins ne s'y bousculent pas, et la maison risque d’être gérée par des groupes privés ou financiers pratiquant les Soins Non Programmés (SNP) plus lucratifs (soins majorés de 15 euros) et sans possibilité de fidéliser les patients en les prenant comme médecin traitant.Et puis, qui a envie de se faire soigner à proximité immédiate d’une gare (10 000 voyageurs quotidiens), dans ce qui aurait dû être une boite de nuit ?
  • Favoriser les bourses d'études, mettre à disposition des logements agréables pour les étudiants. Encourager les médecins en exercice à être maître de stage.

Et bien sûr, car la santé c'est aussi un cadre de vie agréable, une politique d’attractivité pour notre ville : moins de dépenses de prestige, plus de dépenses du quotidien, pour que les médecins aient envie de s’installer chez nous.

Tout un programme !

Ladislas Vergne : ladislas.vergne@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »

UNE FIN D’ANNÉE FESTIVE

Le conseil municipal du mois de novembre nous a permis de soutenir des subventions attribuées à des évènements. Mais également, nous avons pu constater la réussite du déploiement de l’Opération de Restauration Immobilière dans le centre-ville. Cette opération permet à la Ville d’avoir recours à une mesure coercitive auprès d'un propriétaire d'un bien vétuste et va permettre la création de nouveaux logements en centre-ville. En effet, ces mesures ont permis la réhabilitation de logements qui nous permet de clôturer ces opérations.

Nous resterons très attachés à la revitalisation du centre-ville et la rénovation de l’habitat, nous en avions fait des axes forts depuis 2020.

Sur le plan national, la réalisation du prochain budget de l'État dans un contexte politique inédit, suite aux élections législatives de juin dernier, nous rappelle l'importance cruciale de réduire le déficit public. Face aux défis économiques et financiers, la gestion prudente des ressources publiques est essentielle pour garantir la stabilité économique et la soutenabilité à long terme. C’est pourquoi, nous devrions voir des baisses des dépenses publiques indispensables à venir pour l’année 2025, le tout sans constater de hausses d’impôts conformément aux engagements du gouvernement.

Ce mois de décembre sera l’occasion pour toutes et tous de passer un moment festif auprès de nos proches. Ce sera l’occasion de profiter de la magie de Noël qui va s’emparer des rues de Chartres et de vivre l’instant présent. Ces festivités, bien plus que des événements, représentent des instants de partage, d'amour et d'espoir. Que cette période nous rappelle l'importance de la solidarité et de la bienveillance envers toutes et tous.

Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année !

Vous souhaitez nous faire part d'une interrogation, d'un problème ou tout simplement échanger avec nous, n'hésitez pas nous contacter par mail aux adresses ci-après :

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Tribune de la majorité

« AVEC L’ARBRE URBAIN, ON NE PEUT PAS FAIRE N’IMPORTE QUOI ! »

Les Verts sont comme ça ! Ils sont contre les voitures… mais pour les pneus quand Michelin ferme une usine. Ils sont contre le nucléaire… mais pour les importations de gaz de schiste américain dont ils refusent l’exploitation en France. Ils sont contre le MERCOSUR …. mais poussent sans cesse à aggraver les normes qui pénalisent nos agriculteurs. Et ici, en centre-ville, ils sont contre l’abattage de certains arbres malades… mais se désintéressent de ce qui se passe dans les quartiers et les campagnes.

Ainsi en 2001 à Chartres, nous avons trouvé 8 000 arbres, tous répertoriés, tous examinés régulièrement par nos services. Vingt ans plus tard, ils étaient 11 000. Depuis, nous avions promis d’en planter 1 000 supplémentaires d’ici la fin 2025. L’objectif est déjà atteint, et même dépassé.

            Rappelez-vous, c’était place du Cygne il y a quelques années. Les arbres étaient malades, leurs racines détruisaient les réseaux souterrains et les plafonds des caves voisines. Les Verts ont hurlé quand nous les avons enlevés, fait signer des pétitions par des gens du monde entier qui ne mettraient jamais les pieds à Chartres ! Aujourd’hui ces arbres ont été remplacés, tout va pour le mieux et personne n’en parle plus ! Surtout pas eux !

            Ensuite, il y eut les 3 marronniers dans le secteur de la Courtille. Un élu Vert, Monsieur Bridet, alors membre du conseil d’administration de la SEM municipale Chartres Développements Immobiliers, approuva un nouveau projet de construction. Et même il le vota. Puis le militant en lui refit surface et il démissionna de la SEM pour pouvoir se joindre à quelques manifestants. Au bout du compte, la justice leur donna tort. Aujourd’hui, il nie encore sa volte-face. Faut-il croire que cet architecte de métier n’avait pas su lire le plan du projet ?

            Aujourd’hui, en conseil municipal, les Verts muets depuis quelques temps (ils boudaient ?) nous proposent de voter un vœu condamnant l’enlèvement d’une dizaine de robiniers en bordure du cloître Notre-Dame. Des arbres malades et sans espérance de rétablissement : ils sont plantés sur d’anciennes caves, et donc sans sous-sol véritable. D’autres arbres seront plantés non loin dans quelques mois. Mais non ! On voit bien qu’ils se moquent des arbres mais qu’ils sont surtout systématiquement contre les projets de la municipalité, pourtant validés par les Chartrains lors des dernières élections.

            Changement de décor : direction Bordeaux, son maire Vert Pierre Hurmic et sa majorité Verts-LFI. Après son élection, le maire se rend « célèbre » en supprimant les sapins de Noël. Quelle audace ! Aujourd’hui, le maire retourne sa veste. Il mange même son chapeau. Il veut aménager une place bordelaise : il coupe trois tilleuls malades qui l’en empêchent. Le vent d’ailleurs en a déjà fait tomber un. Pas sur le maire, certes, mais il refuse d’attendre qu’une tempête abatte les deux autres, bien malades. Il faut dire que si un arbre qui tombe tue quelqu’un, la responsabilité personnelle du maire est vite engagée. Ça calme les idéologues ! Nous laisserons la morale de l’histoire à l’un des adjoints de Pierre Hurmic : « Avec l’arbre urbain, on ne peut pas faire n’importe quoi ! » Entendez-vous, M’sieur Bridet ?  Et puis, l’insécurité explose à Bordeaux : il multiplie les caméras, arme la police municipale, rétablit l’éclairage public la nuit ! Tout cela, il le décide seul et sans débat. Plusieurs de ses adjoints démissionnent ! Le choc des réalités est passé par là. L’approche des élections municipales aussi. Pierre Hurmic s’est « dé-bridé ».

Les élus de la majorité municipale