Conseil municipal de la Ville de Chartres

Votre mairie – Ses grands projets

Votre mairie – Ses grands projets

Juin 2024

Tribune « Chartres Écologie »

CHARTRES, VILLE ACCUEILLANTE ?

Lors du conseil municipal de mars 2024, à l’issue du vote pour la vente des terrains de l’ancienne caserne des pompiers à Bouygues Immobilier, nous nous sommes émus avec J. Marre de l’avenir à court terme du Point Refuge, accueil de jour social ouvert toute la semaine sur le site. La réponse évasive du maire « ne vous inquiétez pas, nous allons nous occuper de ces gens-là » ne nous a pas rassurés et s’ajoute à l’incertitude de l’avenir du Foyer d’Accueil Chartrain, chargé entre autres missions sociales de l’hébergement d’urgence, dont les locaux sont inclus dans le périmètre réaménagé du projet urbain du « plateau Nord-Est ».

Nous demandons à la majorité municipale de garantir l’avenir immobilier de ces structures essentielles pour accueillir et accompagner les détresses humaines de toutes sortes. En effet, les associations qui ont l’expérience et la compétence pour faire face aux détresses sociales, psychologiques et économiques sont les mieux placées pour incarner notre solidarité envers les plus fragiles ou les plus perdus de nos semblables, au-delà de la simple réponse à la crise du logement. Il s’agit pour notre ville-préfecture d’assumer son obligation morale d’hospitalité républicaine vis-à-vis de tous les publics : réfugiés climatiques ou politiques du monde entier mais aussi jeunes maltraités dans leur famille ou femmes violentées dans leur foyer.

Le projet d’attractivité touristique et d’embourgeoisement de la population (gentrification) assumé par le maire assèche peu à peu l’offre de logements économiques à Chartres : meublés de tourisme (Airbnb) à la place du parc diffus en centre-ville et résidences de standing (avec environ 20% de logements intermédiaires dits sociaux mais inaccessibles aux plus précaires) à la place duparc social qui tend à être peu à peu démoli plutôt que rénové.

Dans le quartier de Bel-Air, entre l’allée de Touraine et l’allée de Champagne, Chartres Métropole Habitat laisse depuis des années des dizaines de maisons parfaitement habitables inoccupées tandis que la durée d’attente des demandeurs de logement est d’environ 18 mois. Cela illustre simplement la stratégie de spéculation foncière menée par la majorité : dès que les derniers habitants auront quitté les dernières maisons, le site et sa vue sur la cathédrale seront offerts au promoteur le plus offrant. Une autre politique est possible : après surélévation et rénovation, éventuellement articulées avec des dispositifs de formation d’habitant.es du quartier, ces maisons offriraient une opportunité pour reloger, entre autres, des habitant.es des immeubles voisins durant la rénovation thermique de ces constructions. En effet, à l’exception d’un seul immeuble, et contrairement aux affirmations du maire, aucune isolation n’a été posée sous les fresques monumentales peintes à grands frais en 2008 où il a été choisi de décorer plutôt que de réduire les charges effectives des locataires.

En 2026, nous proposerons avec d’autres citoyen.nes la vision et le projet d’une ville qui n’exclue pas mais qui accueille et accompagne sans préjugé pour favoriser la mosaïque des cultures, des vécus, des forces et des faiblesses qui fait société sans trompe-l’œil .

Quentin Guillemain, Brigitte Cottereau, Jean-François Bridet et Olivier Maupu

Courriel : contact@remove-this.chartresecologie.fr

Facebook : @chartresecologie


Tribune « Chartres à Gauche »

POURQUOI VOTER AUX ELECTIONS EUROPEENNES ?

L’Union Européenne est  déterminante partout, dans les villes et les campagnes, car il y a un principe de primauté du droit européen sur le droit national. Le libéralisme économique mené par le groupe majoritaire de droite, avec la participation active du gouvernement français,  l’emporte, au détriment d’une politique plus sociale, solidaire, écologique et démocratique.  En exemple le rôle de la PAC (Politique Agricole Commune). C’est pourquoi il est important que chacun de nous, par son vote, manifeste ses positions politiques auprès du Parlement Européen. Taxer les hauts patrimoines, mettre fin aux accords tous azimuts de libre échange, surimposer les multinationales, atteindre plus vite la neutralité carbone, résorber la pauvreté,… ce serait  difficile mais pas impossible, avec une autre orientation.

 Ce n’est pas seulement au niveau législatif que l’Europe est présente, elle l’est aussi dans les collectivités locales, et on le sait moins, par les soutiens financiers qu’elle attribue aux projets locaux qui lui sont adressés. Cela passe par des « fonds européens structurels d’investissement ». Ces fonds sont en gestion partagée entre la Commission Européenne et les États membres. La mise en œuvre est assurée par les autorités de gestion (un ministère, une région, un département, une commune ou un groupement d’intérêt public).  

 Pour les collectivités, deux fonds sont très utilisés : le FEDER, « Fonds Européen de Développement Régional », et le FSE+, Fond Social Européen. Ils financent des projets courants : refaire une toiture, recycler les déchets, soutenir des formations pour les publics éloignés de l’emploi, soutenir les projets du secteur social, etc. Pour exemples : dispositif de réduction des boues dans les stations de traitement des eaux dans la communauté d’agglomération du Grand Angers ; stratégie de réutilisation et de recyclage des déchets au  syndicat de Besançon ; lutte contre la pollution lumineuse au Mans. La Région Centre Val de Loire, quant à elle, nous a communiqué pour le 28 une liste de subventions européennes destinées à des organismes de formations d’emploi, par exemple à Dreux et à Luisant, et même à Chartres.

Au conseil municipal, l’équipe majoritaire au pouvoir, si habile pour endetter la ville, et trouver des subventions, ne communique pas sur ces opportunités.  Alors qu’elle sollicite l’État pour un certain nombre de ses investissements, pourquoi ne fait-elle pas appel à l’Europe  pour améliorer la vie quotidienne des Chartraines et Chartrains ?  Manifeste-t-elle une méfiance idéologique et politique chronique envers la construction européenne, en évolution constante depuis 1957 ?

 L’Union Européenne est notre réalité. Il faut jouer le jeu démocratique. Les aides qu’elle peut accorder aux collectivités locales témoignent de sa proximité. Il nous a semblé important d’en parler dans cette tribune, qui paraîtra si près des élections.  Allons donc voter !

Jacqueline Marre : jacqueline.marre@remove-this.ville-chartres.fr

Boris Provost : boris.provost@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune de l'opposition sans étiquette

CENTRE-VILLE INTERDIT AUX CHARTRAINS

La mairie veut-elle la mort du centre-ville ?

C’est la question que l’on est en droit de se poser, lorsqu’on voit qu’elle poursuit avec constance une politique d’interdiction du centre-ville :

  • Aux consommateurs, dégoûtés par un prix du parking prohibitif, trois euros de l’heure, plus qu’à Monaco !
  • Aux voitures, avec l’extension permanente du dispositif de bornage, qui interdit aux voitures non autorisées l’accès au centre-ville. La rue Mathurin-Regnier y a basculé il y a quelques semaines sans préavis, après la rue Chantault ;
  • Et désormais aux livraisons, joie du « dernier kilomètre » !  

Le dernier kilomètre, c’est, depuis cet été, l’interdiction pure et simple des livraisons des marchandises chez les commerçants du cœur de ville piétonnier après 8h30 en semaine ou 10h30 pour les véhicules électriques. Après ce délai, seule l’entreprise Géodis prend en charge la rétribution facturée, à leurs conditions.

Le résultat ? Un gigantesque chaos. UPS et Mondial Relay ont dû arrêter de livrer les colis, faute de pouvoir respecter ces horaires, avec par conséquent des milliers d’habitants qui ne peuvent plus commander en ligne et des commerçants qui renoncent à l’activité relai qui contribuait à les faire vivre. Et les Chartrains se retrouvent à devoir aller chercher leurs colis en périphérie, ce qui, rapporté au trajet unique d’un camion en centre-ville, constitue une hérésie écologique.

Notre centre-ville se meurt, il suffit de compter le nombre de commerces fermés pour s’en rendre compte. La mairie aurait tout à gagner à dialoguer avec les commerçants qui s’accrochent pour faire vivre notre ville, afin de trouver des solutions concertées, plutôt que les accabler de nouvelles normes.

Ladislas Vergne : ladislas.vergne@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »

BRAVO AU C’CHARTRES BASKET FÉMININ

Nos joueuses du C’Chartres Basket Féminin ont prouvé, avec leur victoire éclatante en finale des playoffs, que la détermination, le travail acharné et l'esprit d'équipe sont les clés du succès.

Cette ascension marque un tournant historique pour notre commune, mettant en lumière non seulement le talent de nos athlètes mais aussi la passion et le soutien indéfectible de notre communauté. Au-delà des prouesses sportives, cette victoire est une source d'inspiration pour tous, rappelant que les rêves sont à portée de main lorsque l’on y croit et que l’on se donne les moyens de les réaliser.

Nous tenons à exprimer notre gratitude à l’ensemble du staff technique, aux entraîneurs, aux bénévoles et aux supporters qui ont soutenu l’équipe tout au long de cette aventure. Leur engagement et leur passion ont été des moteurs essentiels dans cette quête vers l’excellence.

À nos héroïnes du terrain, nous disons bravo et merci ! Vous avez marqué l’histoire de notre ville et nous sommes impatients de vous voir briller au plus haut niveau.

Cette victoire marque également l’intérêt pour Chartres de se doter du Colisée pour permettre à nos équipes d’évoluer dans les meilleurs conditions. Nous avons hâte de découvrir la saison prochaine tant sur le volet sportif que culturel.

En attendant de la saison prochaine, profitons des évènements culturels programmés les prochains mois, tel que : ApéroTime, Fête de la Musique, les soirées de ChartrEstivales… Nous nous réjouissons de ces animations pour le bonheur des chartrains !

C’est également pour nous l’occasion de remercier toutes les personnes pour la plupart bénévoles, impliquées dans ces organisations et qui permettent de faire rayonner notre ville de Chartres !

Nous vous souhaitons un bon mois de juin !

Vous souhaitez nous faire part d'une interrogation, d'un problème ou tout simplement échanger avec nous, n'hésitez pas nous contacter par mail aux adresses ci-après :

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Tribune de la majorité

COLISÉE : ET ILS SONT OÙ, NOS OPPOSANTS ?

Quel bonheur ! Les équipes-fanions de trois clubs C’Chartres joueront la saison prochaine dans l’élite de leurs sports respectifs. Les filles du C’Chartres Basket Féminin (C’CBF) rejoignent ainsi les garçons du C’Chartres Métropole Handball (C’CMHB) et du C’Chartres Tennis de table (C’CTT). Un beau symbole ! Les « Bluelights » ont gagné leur place de haute lutte dans un Colisée archi-comble, 4 200 spectateurs enthousiastes, et 2 000 autres fans devant l’écran de Chartres.TV, sans compter Youtube.

Ce succès magnifique, indiscutable, est aussi celui du Colisée. L’engouement du public pour le nouvel équipement ne cesse d’augmenter, les affluences successives le démontrent à l’évidence. Le Colisée est en passe de faire l’unanimité, et les spectacles culturels de l’automne prochain viendront sans nul doute consacrer une réalité aveuglante : cette enceinte populaire manquait à notre agglomération.

Dans l’enthousiasme général, une exception pourtant : le silence assourdissant de nos opposants.

Comme d’habitude, ils nous avaient promis l’enfer : trop cher, trop grand, inutile ! Ils dénonçaient par avance les embouteillages inévitables d’avant et d’après match : rien, zéro, nada ! Ils critiquaient l’emplacement central de l’arène : le public plébiscite aujourd’hui son caractère pratique. Ils opposaient sport d’élite et pratique populaire : qu’ils aillent le dire aux spectateurs des derniers matches, pour l’essentiel des sportifs eux-mêmes passés, présents et aussi à venir. Seuls les élus du groupe Renaissance ont eu l’honnêteté de reconnaître leur erreur d’appréciation. Mais pas un mot venant de ces gauches qui font pourtant profession et même rente, de défendre les besoins du peuple. Mais voilà, comme toujours le peuple vote avec ses pieds. Et ses pieds battaient la mesure accélérée à chaque panier des Chartraines.

Les échecs passés de nos prophètes de malheur auraient dû leur servir de leçon. Car ce sont les mêmes qui déjà, avant 2007, dénonçaient la démesure supposée du projet de l’Odyssée. Son succès immédiat nous a obligés à l’agrandir. Les mêmes encore prétendaient nous démontrer par A plus B en Conseil municipal que les murs de l’ancien Hôtel des Postes de Chartres ne pourraient supporter le poids des livres de la nouvelle Apostrophe. Deuxième uppercut populaire. Sans honte aucune, ils voudraient aujourd’hui que notre méd’IAthèque, financée par les Chartrains, et pourtant accessible à tous les habitants de l’Agglomération à un tarif dérisoire, reste ouverte 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, quand ils vantent par ailleurs la semaine de 4 jours et les grèves à répétition dans certains services publics. Allez comprendre…

Nous l’avons déjà écrit ici : ils ne changeront jamais ! Ils refusent de voir que s’endetter pour investir est positif, quand ils sont les héritiers de ceux qui endettaient Chartres avant 2001 pour parvenir à payer péniblement le traitement des agents municipaux. Ils rêvent de voitures 100 % électriques en exigeant la fermeture des centrales nucléaires. Tant pis pour ceux qui n’ont pas les moyens de se payer ces joujoux trop chers, aux batteries pesantes et limitées, qui fonctionnent grâce à des terres rares extraites par des ouvriers-esclaves en Chine ou en Afrique. Anticiper ? Pensez donc ! Investir ? Pour quoi faire …. Nos Verts-rouges préfèrent normer, interdire, punir, fiscaliser… L’Intelligence Artificielle, ils sont contre. Ils auraient pourtant bien besoin d’une greffe...

 Leur silence est un aveu.

Les élus de la majorité municipale