Conseil municipal de la Ville de Chartres

Votre mairie – Ses grands projets

Votre mairie – Ses grands projets

Juillet-août 2024

Tribune « Chartres Écologie »

M. Macron nous a précipités dans le chaos en ouvrant la porte à l’extrême-droite.

Il se moque bien des élus locaux et des fonctionnaires territoriaux qui doivent, dans l’urgence, organiser de nouveau des élections… quand la période est plutôt aux kermesses dans les écoles, aux fêtes familiales dans les salles des fêtes.

Mais que connait-il de ces réalités ?

Cette dissolution aura eu au moins le mérite de clarifier les choses au niveau local. Plus de doute : pour le moment, M. Gorges soutient les Macronistes. Après avoir placé l’une de ses adjointes de la ville de Chartres comme suppléante du Ministre Kasbarian, il a, dans les minutes qui suivaient, assuré le Macroniste de son soutien plein et entier.

Certains pourraient penser que le Maire de Chartres finira peut-être son parcours avec l’extrême-droite, comme ses amis LR ? Le second tour des élections législatives permettra peut-être de nous éclairer sur ses propos considérant les écologistes moins fréquentables que l’extrême-droite, démontrant ainsi une nouvelle fois son climatoscepticisme.

Cela n’est pas totalement une surprise car nous avions déjà constaté que, depuis environ un an, les trois conseillers municipaux de la liste LREM, présentés à leurs électeurs comme conseillers d’opposition, votaient le budget et applaudissaient des deux mains à toutes les politiques de la majorité…

Pourtant, depuis le début du mandat, combien de critiques n’avons-nous pas entendues, tout particulièrement de la part de M. Masselus, adjoint aux finances, sur la politique de ce gouvernement, son endettement record (suite à la crise du COVID) preuve de son irresponsabilité ou encore la baisse des dotations financières accordées aux collectivités (dans les faits, seulement aux plus riches dont Chartres fait partie).

Quant au tout récent ministre Kasbarian, il a le soutien actif de M. Gorges. Son projet de loi ayant pour seule mission la criminalisation des plus fragiles (cf. notre tribune de mars) soulève pourtant les critiques de tous les acteurs du logement et de la défenseure des droits. Où sont les valeurs d’égalité et de fraternité érigées à nos frontons quand on facilite les expulsions au lieu de garantir un accès à un logement digne pour tous ?

Évolution des positions politiques ? ou besoin de rester près du pouvoir ? Vu la valse des ministres, il y a un risque de devenir girouette…

Cette tribune a été envoyée le 20 juin, soit 10 jours avant le premier tour des "élections législatives"

Quentin Guillemain, Brigitte Cottereau, Jean-François Bridet et Olivier Maupu

Courriel : contact@remove-this.chartresecologie.fr

Facebook : @chartresecologie


Tribune « Chartres à Gauche »

LA POLITIQUE DE L’ENFANCE À CHARTRES

La majorité municipale préfère investir dans des grands projets de prestige plutôt que de pratiquer une politique centrée sur les besoins, les droits et l’avenir des enfants.

Les services à l’enfance sont tous devenus payants. Les derniers concernent les études surveillées, ce qui est très mal vécu par de nombreuses familles. En 2024 les hausses de tarif sont de près de 10% pour les garderies, les centres de loisirs. Le taux d’effort utilisé pour fixer le prix des repas scolaires continue d’augmenter. Les efforts financiers demandés aux parents sont donc en constante progression.

L’aide aux sorties scolaires, de son côté, baisse depuis deux ans. La participation de la ville est passée de 33% à 22%. Les parents et les coopératives financent maintenant près de 80%. La participation de la ville s’élève à 80 000€, soit 0,1% de son budget de fonctionnement. Chercher à rogner sur cette enveloppe relève d’un calcul d’économie bien dérisoire et montre le peu d’intérêt porté aux projets éducatifs des écoles.

L’école des sports et la pratique du sport pendant les vacances : toujours plus cher !

Certes, l’école Henri IV, située dans un quartier prioritaire, bénéficie de nombreux équipements et activités, grâce aux dotations de l’État, pour l’essentiel.  En revanche d’autres écoles auraient besoin d’une enveloppe budgétaire plus importante, tant pour l’amélioration des locaux que pour l’achat de matériel pédagogique. 

Cette année, nous avons appris brutalement la fermeture du centre de loisirs Le Rigeard. Trois hectares de verdure, mais un bâtiment laissé sans entretien depuis 20 ans qui n’est plus exploitable ; le maire décide de fermer le site par précaution.  En été, les enfants resteront dans les écoles, peu adaptées à l’évolution du climat. Jusqu’à quand ?  Le maire n’a pas communiqué ses projets en conseil municipal, et les adjoints ont vanté les solutions actuelles.

De même, pourquoi avoir fermé le Muséum d’histoire naturelle dans la précipitation ?  Les collections dorment dans les réserves depuis presque 10 ans, alors qu’elles constituaient un outil pédagogique important et beaucoup utilisé. Pas de date de réouverture.  Le « On », qui devait prendre sa place dans le bâtiment réaménagé, n’est pas encore ouvert.

Comment expliquer alors que la mairie va dépenser 200 euros par enfant, comme le demande le gouvernement, dans deux écoles à Chartres pour fournir des  « tenues uniques » ?  Il ne s’agit pas de supprimer les inégalités, mais de les cacher. Avec un financement équivalent, une municipalité conséquente encouragerait plutôt les rencontres entre écoles autour de projets culturels ou sportifs, propres à développer les joyeux sentiments de grandir ensemble.

Services scolaires payants, culture appauvrie, uniformisation des apparences, la politique de l’enfance à Chartres relève mal les défis qu’affronte le système éducatif.   

L’école doit être une priorité budgétaire, pour garantir à tous la même égalité dans l’accès au savoir et au « vivre-ensemble ».

Jacqueline Marre : jacqueline.marre@remove-this.ville-chartres.fr

Boris Provost : boris.provost@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune de l'opposition sans étiquette

MA FORCE, C’EST VOUS

Comment n'en point parler quand les idées les plus sombres circulent dans bien des têtes, en ce moment, sinon en vous redisant la conception éclairante et chaleureuse que je me fais du service des autres et de nos échanges au quotidien.

Dans la campagne électorale qui vient de s’achever, j’ai parcouru, comme à l’accoutumée, à vélo, à pied, nos tertres, vos rues, nos places, vos quartiers, non seulement j'y puise une énergie sans cesse renouvelée mais aussi, dois-je le dire, un plaisir non dissimulé.

Celui de me projeter, avec vous, dans le respect des histoires personnelles de chacun et de partager vos joies mais aussi vos peines et puis, surtout, surtout, d'apprendre, de connaître, de vos professions, de vos engagements et plus généralement de ce que vous voulez bien me dire de vos vies.

Nous sommes en communauté de destin ; j'avance chaque jour avec détermination, certes, mais aussi humilité car je vous sais chacun porteur, porteuse d'une part de la vérité de notre société.

Soyez assurés qu'aucun de vous ne m'est indifférent, que votre part de vérité, dès lors, me constitue et que j'y songe toujours après vous avoir rencontré.

Demain, lorsque les temps seront venus, elle me permettra, en retour de vous donner le meilleur de moi-même afin, qu'ensemble, nous construisions cet avenir qui nous ressemble.

Bel été à tous ! 

Ladislas Vergne : ladislas.vergne@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »

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Tribune de la majorité

DU BON USAGE DE LA DETTE

Il y a des moments révélateurs. Le dernier Conseil municipal a voté le Compte financier unique de l’année 2023, qui décrit par le menu ce qui a été fait par la Ville.

Or, depuis plusieurs années, l’extrême gauche verte/rouge ne cesse d’agiter les peurs autour de l’endettement de Chartres. Toujours les mêmes accusations de démesure des chantiers, que pourtant le public adopte massivement dès leur ouverture. Et là, devant les chiffres, surprise pour ces pompiers pyromanes : le ratio dette/épargne brute indique une baisse de la pression de la dette sur les finances chartraines. Et on entend dans la question d’un des représentants de l’extrême gauche une sorte de surprise et même de déception : comment est-ce possible ? Ils ne comprennent pas. Leur discours sur la pseudo spirale infernale de la dette chartraine s’avère faux. Ils ne comprendront jamais !

Pourtant, nous avons toujours dit qu’une dette se jugeait à la capacité de l’emprunteur à la rembourser. Le fameux ratio est « notre boussole », a rappelé notre maire. Et depuis toujours. Si nous arrêtions d’investir, il nous aurait fallu presque 11 années fin 2022 pour rembourser cette dette. Fin 2023, 10 années seulement.

Alors, comment avons-nous fait ?

Il n’y a pas de miracle chartrain, seulement le respect d’un principe essentiel : la dette chartraine sert exclusivement à financer l’investissement. La preuve, chaque année, les finances de la Ville dégagent un excédent de fonctionnement, de plus de 8 millions d’euros. La preuve encore, c’est que cette stratégie nous a permis pendant 20 ans consécutivement de baisser les taux de vos impôts locaux tout en investissant massivement.

 Nous pouvons donc maîtriser totalement notre endettement. Ce ne serait évidemment pas le cas si ces emprunts servaient à payer les fins de mois et les traitements de nos personnels, comme c’était le cas avant 2001, comme c’est toujours le cas de la France aujourd’hui. C’est là que la spirale de l’endettement devient dangereuse car difficile à inverser. Chacun peut le comprendre : ce n’est pas la même chose d’emprunter sur 20 ans pour payer sa maison que d’emprunter pour boucler ses fins de mois.

 Une dette d’investissement est en plus parfaitement gérable. Vous pouvez programmer vos investissements, les engager progressivement. Là encore chacun peut comprendre qu’on ne peut pas financer toutes ses dépenses en même temps. La Ville et l’Agglo disposent d’outils d’analyse qui nous permettent ce pilotage précis, ces réglages fins, pour profiter par exemple de taux plus avantageux, ou pour encaisser le choc d’une crise sanitaire, d’une forte inflation ou encore d’une baisse brutale des dotations de l’État comme après 2012. Les yeux fixés, lucides, sur ce fameux ratio dette/épargne brute.

Que proposent nos opposants ? D’investir dans de nouveaux services dits de proximité…. Par idéologie, ce ne sont pas dépenses d’investissement qu’ils ont à l’idée mais bien des dépenses de fonctionnement, au risque de verser rapidement dans la spirale incontrôlable de l’endettement.

Chez nous, tout reste sous contrôle. Quand vous remboursez chaque année dix millions de dette, par exemple, vous retrouvez dès l’année suivante une capacité d’emprunt et donc d’investissement équivalente. Et également remboursable. Et qui plus est, sans alourdir les taux communaux de votre impôt.

Depuis 23 ans, cette stratégie fonctionne. Les Chartrains l’ont comprise ! Mais pas nos opposants. « Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. »

Les élus de la majorité municipale