Votre mairie – Ses grands projets
Votre mairie – Ses grands projets
Octobre 2024
Tribune « Chartres Écologie »
CONTINUITÉ DANS NOTRE ENGAGEMENT
Quentin Guillemain qui était élu de Chartres écologie a quitté le Conseil municipal pour des raisons personnelles : une opportunité professionnelle l’em-mène loin de Chartres. Nous le remercions pour tout le travail effectué et les compétences dont il nous a fait bénéficier. C’est Sylvie Torre qui prend la relève pour poursuivre notre travail collectif au service des Chartraines et des Chartrains.
Nous continuerons ensemble à veiller sur :
- L’égalité des chances et l’attention portée aux plus fragiles
- Le respect du vivant et la préservation de notre cadre de vie dans tous les quartiers de notre ville
- Les vraies valeurs du service public, au plus près des citoyen.nes
- La protection des singularités et des différences.
Nous avons dix-huit mois pour aider, par notre expérience et notre accès aux dossiers municipaux, à la construction collective d’un projet d’avenir plus proche de vos vies et préparant l’avenir des plus jeunes Chartrain.es.
Ce travail de construction sera notre priorité jusqu’à l’échéance des élections municipales de mars 2026. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez apporter votre contribution.
Brigitte Cottereau, Jean-François Bridet, Olivier Maupu et Sylvie Torre
Courriel : contact@ chartresecologie.fr
Facebook : @chartresecologie
Tribune « Chartres à Gauche »
INVESTIR POUR LES ÉCOLES ? BIEN PEU D’AMBITION À CHARTRES.
En 2024 la ville prévoit de dépenser 560 000 € dans les bâtiments scolaires. La ventilation des dépenses montre qu’une part importante est, une nouvelle fois, consacrée au groupe scolaire Henri IV. Ce groupe scolaire, avec crèche, a été réalisé en 2010 pour un coût d’environ 10 millions d’€. Dès son ouverture, des dysfonctionnements ont été identifiés. Certaines portes défaillantes ont été remplacées. Les hublots des classes ont laissé place il y a quelques années à des vraies fenêtres, un système de ventilation d’air frais ajouté. En 2024, ce sont les portes de la cour maternelle qui sont changées ainsi que le sol du réfectoire élémentaire. S’ajoute la végétalisation de la cour maternelle. Cela fait beaucoup, pour une école récente ! Les conséquences du changement climatique étaient connues, au moment de la conception du groupe scolaire, mais ne faisaient apparemment pas partie des priorités du cahier des charges. Dommage ! Ces dépenses auraient pu être évitées, et les subventions de l’État mieux utilisées. Les élus de gauche et les Verts revendiquent depuis longtemps, malgré les railleries du maire, des investissements plus importants pour l’adaptation des écoles au changement climatique.
La cour de l’école de Vlaminck a été également végétalisée, par la même majorité municipale qui avait, il y a quelques années, supprimé tous les arbres de la cour. Sols drainants, îlots de fraîcheur, végétalisation… c’est bien, c’est mieux quand on laisse les arbres en bon état dans les cours ! La ville prévoit de continuer les aménagements végétaux des cours d’école avec un budget de 300 000 € d’ici 2026. Mais le plan d’investissement dans les écoles, sur la période 2024-2026, communiqué en mars, n’indique pas de tels travaux.
Ce serait pourtant d’autant plus nécessaire que le magnifique espace vert du Rigeard ne pourra plus être utilisé. Il est même question qu’il soit définitivement abandonné en tant que centre de loisirs, remplacé par… des cours d’écoles ! Est-ce vraiment sérieux ?
Espérons qu’un budget supplémentaire tienne compte de ces nécessités, et qu’il n’y ait pas de suppressions de programme de rénovation sur cette période. Adapter les cours et les bâtiments d’école au changement climatique, tout en assurant les entretiens et rénovations courantes, cela va coûter cher. Or les budgets annuels dédiés aux travaux dans les 22 écoles maternelles et élémentaires stagnent autour des 500 000 € depuis plusieurs années. On peut douter que cela soit suffisant.
Rappelons enfin que l’accès à ce service public qu’est l’école devient de plus en plus onéreux pour les parents. Les tarifs de la garderie, de la cantine, ont augmenté, les aides aux sorties scolaires ont baissé, et les études surveillées sont devenues payantes.
Incohérence et incompétence dans les programmes, démagogie dans la communication, distribution budgétaire politiquement très à droite, voilà le résultat de 20 années d’inattention au monde qui vient et aux besoins de la jeunesse.
Jacqueline Marre : jacqueline.marre@ ville-chartres.fr
Boris Provost : boris.provost@ ville-chartres.fr
Tribune de l'opposition sans étiquette
ASSEZ DES IMMEUBLES SANS ÂME !
À Chartres, on aime la Cathédrale, on aime notre patrimoine, on aime notre vie dans cette ville si agréable.
On aime moins les immeubles qui prolifèrent. Chaque mois qui passe est l’occasion de voir fleurir des chantiers de nouveaux immeubles en construction. C’est simple, il y en a dans tous les quartiers.
Pourquoi cette frénésie ? Serait-ce parce que nous perdons en habitants, recensement après recensement, pour passer de 41 000 à 38 000 habitants, ce qui se traduit, au passage, par des fermetures de classes ? Peut-être.
Bien sûr, certaines constructions sont nécessaires, opportunes. Ainsi du programme des Clos, qui a complètement transformé le quartier, au point de faire oublier le triste Beaulieu. Ainsi des petits immeubles rue de Rechèvres, des maisons à l’emplacement de l’ancien collège Jeanne-d’Arc, ou encore en centre-ville, rue Noel-Ballay. Tous ces immeubles ont en commun de se fonder sur une réflexion de quartier, de s’insérer dans le paysage de notre ville, et d’apporter aux anciens comme aux nouveaux habitants de belles opportunités de vie.
Mais à l’inverse, quel besoin de construire sur la moindre parcelle disponible, alors que la crise de l’immobilier fait rage depuis des années ? Quel besoin de construire des immeubles aseptisés, standardisés, qui ne correspondent pas à l’identité chartraine ? Rue du Docteur Baudin, on construit des immeubles partout, la rue est défigurée. Boulevard Clémenceau, les nouveaux immeubles semblent empiéter sur les trottoirs. Rue du Faubourg-Guillaume, certains appartements vendus semblent si petits qu’ils ressemblent à des cages à lapins… dont même les lapins ne voudraient pas ! Et que dire de l’éco-quartier de la Roseraie, que ses habitants surnomment le « béton-quartier » !
Une nouvelle construction doit s’insérer dans le paysage existant. Elle doit apporter un élément de réponse, un élément de vie à son quartier.
Plutôt que de construire sans réfléchir, il faut proposer une politique du quotidien, rue par rue : remettre de la vie, des commerces, des arbres, là où il en manque. Soigner le cadre de vie des Chartrains, plutôt que le dégrader par un excès d’immeubles sans âme. Tout un programme !
Ladislas Vergne : ladislas.vergne@ ville-chartres.fr
Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »
UN MINISTRE RECONDUIT POUR NOTRE TERRITOIRE
Nous espérons que votre rentrée s’est passée dans les meilleures conditions. Ce mois de septembre a été marqué pour les inaugurations des grands équipements l’Illiade et le Colisée, mais également par le lancement du millénaire des fondations de la Cathédrale.
Au moment où nous écrivons cette tribune, un nouveau gouvernement vient d’être nommé. Nous nous réjouissons que cette période d’attente touche à sa fin afin d’entamer la phase budgétaire à venir.
Ce nouveau gouvernement a également permis la nomination de notre Député Guillaume KASBARIAN en tant que Ministre de la Fonction publique, de la simplification et de la transformation de l’action publique. Cette nomination est une véritable chance pour notre territoire.
Cette nomination est de bon augure pour avancer sur la simplification de l’action publique. Elle intervient dans le prolongement de la loi d'accélération et de simplification de l'action publique (ASAP), pour laquelle notre député était le rapporteur dans ses fonctions à l’Assemblée nationale.
Dans le contexte complexe que nous traversons, nous sommes optimistes quant à la capacité du nouveau ministre à transformer ces défis en opportunités, contribuant ainsi à transformer significativement l’action publique.
La période à venir sera décisive pour ce nouveau gouvernement avec l’entrée dans la phase du budget de l’État pour 2025.
L’actuel déficit des comptes publiques impose de faire des choix difficiles mais nécessaires.
Nous espérons que cela passera par la baisse des dépenses publiques afin de ne pas augmenter la pression fiscale sur les Français et de maintenir un pouvoir d’achat stable.
Nous profitons de cette tribune pour saluer l'entrée à l'Assemblée nationale de notre nouvelle députée Isabelle MESNARD qui saura poursuivre la dynamique engagée par Guillaume KASBARIAN et soutenir les projets pour faire grandir notre circonscription !
Nous vous souhaitons un beau début d’automne !
Vous souhaitez nous faire part d'une interrogation, d'un problème ou tout simplement échanger avec nous, n'hésitez pas nous contacter par mail aux adresses ci-après :
- M. Fabien STANDAERT : fabien.standaert@ ville-chartres.fr
- Mme Sophie AMMEUX-TUDRYN : sophie.ammeux.tudryn@ ville-chartres.fr
- M. Christophe CAPLAIN : christophe.caplain@ ville-chartres.fr
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Tribune de la majorité
« EXIT QUINTUS, ECCE NUMEROBIS ! »*
Exit Quintus ! Quentin Guillemain quitte Chartres. L’ex-chef de file des Verts chartrains l’annonce dans le journal local, sans trop donner d’explications. Nous l’avions ici même raillé dans une chronique pas bien méchante, en nous inspirant du personnage créé par Goscinny et Uderzo dans l’album d’Astérix intitulé « La Zizanie ». L’agent de César, Tullius Détritus, était envoyé en Gaulle semer la discorde dans le village d’Astérix. Il y parvenait un temps, insinuations et manipulations aidant. Il y arrivait même tellement bien qu’il finissait aussi par diviser les Romains ! D’où son échec final.
Ce cher Quentin connut le même sort. Fraîchement installé à Chartres, il se fit élire en 2020 sur la liste Verte aux élections municipales. À chaque Conseil, il faisait depuis entendre ses réquisitoires, où sa voix grinçante mettait trop vite en cause les personnes des élus de la majorité plutôt que les dossiers qu’il découvrait. Dans L’Echo Républicain, il se plaint des procédures engagées contre lui en Justice par les élus de la majorité. Il oublie seulement de préciser qu’il en a engagé lui-même la bagatelle de dix-sept devant les justices administrative ou judiciaire contre la municipalité.
Mais ce naturel excessif, au final contre-productif, finit par diviser des Verts déjà prédisposés aux querelles de chapelles. Candidat de la NUPES en 2022 aux élections législatives, il se qualifia pour le second tour. Sans succès. Mais au moins il y parvint, sans même le soutien du Parti Socialiste. En juillet 2024 pourtant, l’investiture du soi-disant Nouveau Front Populaire lui passa sous le nez… Faute d’attaches chartraines réelles, son départ s’imposait... Il paraît qu’il va rejoindre sa région d’origine, du côté de La Rochelle, dans ce Poitou-Charentes où sa protectrice Delphine Batho exerce encore quelque influence… Enfin, il réaffirme son souci durable de l’intérêt général des chartrains. Partir est sans nul doute le meilleur service qu’il pouvait leur rendre.
« Ecce Numérobis ! » Et voici donc son successeur investi par le Nouveau Front Populaire, PS compris cette fois-ci, aux récentes élections législatives. Mais Numérobis a raté son entrée : il n’est pas arrivé second comme son prédécesseur, seulement troisième, fatal faux-pas au premier tour d’une élection majoritaire à deux tours. Entrée en matière plutôt bancale pour cet architecte mué en idéologue de la décroissance. Mais tel le Numérobis de la BD, il ne craint pas la démesure. Ainsi, écharpe d’élu au côté, il avait couru à Sainte-Soline manifester avec les plus ultras violents (!) de l’extrême gauche : il nous aura d’ailleurs « bassiné » des mois durant pour trois marronniers, quand la Ville plante des arbres supplémentaires par centaines. Derrière un ton parfois pondéré, notre extrémiste a quand même signé le programme-papyrus du Nouveau Front Populaire, avec ses promesses d’impôts massives et d’immigration incontrôlée, entre autres hiéroglyphes délirants. Malheureusement, dans la vraie vie, pas de potion magique pour régler les problèmes. Une chose est sûre : il ne reculera devant aucune promesse. Alors, bientôt une pyramide dans le chœur de la cathédrale ? Ou des flèches retaillées en obélisques ? Seuls les sangliers, peut-être, se réjouiront.
* « Quintus s’en va, place à Numérobis ! »
Les élus de la majorité municipale