Votre mairie – Ses grands projets
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Mars 2024
Tribune « Chartres Écologie »
NOMINATION DE G. KASBARIAN AU MINISTERE DU LOGEMENT : UN SIGNAL D'ALARME POUR LE DROIT AU LOGEMENT
La nomination de Guillaume Kasbarian au poste de ministre délégué au Logement est un affront pour tous celles et ceux qui œuvrent en faveur du droit au logement en France. Nous ne pouvons rester silencieux face à cette décision qui marque un retour en arrière désastreux pour la lutte contre la précarité.
Cette nomination est un message clair : la répression avant la protection. Le projet de loi "Kasbarian-Bergé", avec ses mesures sévères contre les squatteurs et sa facilitation des expulsions, illustre une incompréhension alarmante de la crise du logement et une volonté de punir plutôt que d'aider. Ces actions ne font que renforcer les obstacles auxquels sont confrontées les personnes en situation de précarité.
Ce n'est pas une erreur tactique ; elle est un signal d'alarme, révélant une préférence pour la marginalisation et l'exclusion. Ignorer les besoins fondamentaux pour un logement décent en faveur de la sanction est une démarche qui va à l'encontre des valeurs d'équité et de solidarité.
Le droit au logement est un pilier de notre cohésion sociale. Il ne devrait jamais être relégué au second plan ni être l'objet de mesures répressives.
Il est impératif de réaffirmer que le logement n'est pas un privilège, mais un droit. Face à cette nomination provocante, notre réponse doit être ferme et unie. Face aux promoteurs défendus par ce Ministre, il va nous falloir être combattifs et proactifs pour préserver la biodiversité et les terres agricoles encore présentes dans nos villes en privilégiant rénovation, mixité et sobriété comme le promouvait la loi SRU qu’il a projeté de détricoter. Le coup de génie de G. Kasbarian qui fait réapparaître 140 000 logements en tolérant à nouveau les passoires thermiques nous fait aussi collectivement reculer sur le front intransigeant de la sobriété énergétique qui associe social et écologie.
Cette nomination est en droite ligne avec les politiques locales portées par J-P. Gorges et sa majorité. Le projet solidaire que nous portons protégera et aidera les associations d’accueil des sans abris et des plus démunis, relancera la rénovation du parc social et fera cesser la vacance spéculative à La Madeleine ou à Bel-Air par exemple. Le contraste entre ces logements vides depuis tant d’années et celles et ceux qui dorment dans nos rues est intolérable et indigne d’une collectivité dite responsable.
Comme la Ligue des Droits de l’Homme et de nombreuses autres organisations préoccupées par la déshumanisation de la société, nous appelons à une mobilisation générale pour défendre le droit au logement et pour promouvoir des politiques qui reconnaissent la dignité et les besoins de tous les citoyens. Ensemble, nous devons lutter contre l’approche punitive incarnée par G. Kasbarian et réaffirmer notre engagement envers une société moins productiviste, plus juste et solidaire.
Quentin Guillemain, Brigitte Cottereau, Jean-François Bridet et Olivier Maupu
Courriel : contact@ chartresecologie.fr
Facebook : @chartresecologie
Tribune « Chartres à Gauche »
SELOGER.CHARTRES
Quand on sait que le logement est la première dépense des Français, que trop de personnes s’endettent fortement pour en acheter un, que c’est un droit fondamental, on salue la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) qui, depuis les années 2000, le protège et l’encadre, en obligeant les villes à construire au moins 25 % de logements sociaux.
Cette loi est garante de la cohésion et de la solidarité entre les territoires. Le président Macron la détricote en cherchant à désengager l’État des politiques du logement. Dans la même perspective le maire-président de l’agglo chartraine, avec le bailleur C’Chartres habitat, milite pour avoir toute la maîtrise de la gestion du parc social. Mais confier aux maires et présidents d’agglo la première attribution de logements sociaux peut favoriser le clientélisme et la sélection sociale.
Le premier ministre, fin janvier, dans son discours à l’Assemblée Nationale, a émis l’intention d’intégrer le logement intermédiaire dans les 25% de logements sociaux. Ceci diminuerait automatiquement la part des logements accessibles aux plus précaires, et donnerait une place aux promoteurs privés dans la politique publique.
Le Programme Local de l’Habitat 2021-2027 de Chartres Métropole incitait déjà les promoteurs « à renforcer la part du logement intermédiaire. » Nul doute que le maire de Chartres applaudisse à l’annonce de Gabriel Attal ! Ce PLH propose aussi de « rééquilibrer l’offre de logements locatifs » dans toute l’agglomération en diminuant la part de logements sociaux à Chartres, Mainvillers et Lucé, ne se prononce pas sur les aides aux plus précaires, ne dit rien à propos des sans-abris, aide les promoteurs, ne demande pas au préfet d’encadrer les loyers ni de réquisitionner les logements vacants … D’autres collectivités font cela.
Le député Kasbarian, élu de la circonscription de Chartres, est devenu ministre du logement.
Au cours de son mandat de député il a fait voter la loi Kasbarian-Bergé, dite « loi antisquat ». Elle amalgame dans le même texte la répression contre les personnes sans-abris occupant des logements inhabités et les sanctions contre les locataires en défaut de paiement. Elle a été dans sa première rédaction tellement brutale qu’elle s’est attiré les foudres de toutes les associations militant pour le droit au logement, et aussi celles de l’ONU. Ses mesures viennent fragiliser et précariser l’ensemble des locataires en France, c’est-à-dire environ 40% de la population.
Au cours de son mandat ministériel, Guillaume Kasbarian doublera-t-il Jean-Pierre Gorges sur sa droite ?
Tout ceci va à l’encontre de nos orientations. Une collectivité locale pourrait faire davantage pour le parc social et trouver des solutions pour les plus précaires, si elle avait à cœur de travailler avec et pour toute la population, et pas seulement avec et pour quelques-uns.
Jacqueline Marre : jacqueline.marre@ ville-chartres.fr
Boris Provost : boris.provost@ ville-chartres.fr
Tribune de l'opposition sans étiquette
ATTENTION, JEUNESSE ABANDONNEE !
Une fois encore, en conseil municipal, décision a été prise de raboter l’argent donné par la Ville à la jeunesse. Après la fermeture de l’emblématique Rigeard, faute d’argent consacré à son entretien depuis vingt ans, après la fermeture en catimini de la Médiathèque de Chartres les matins de semaine et le dimanche, la Ville s’en prend aux sorties scolaires, en réduisant de 20% la subvention allouée sur trois ans, de 90 000 à 70 000 euros. Les enseignants apprécieront, eux qui profitent de ces moments pour montrer tant de nouvelles choses à leurs élèves.
Cette petite politique d’économies, ces rabots par ci, par-là, dissimulent mal une réalité : l’indifférence pour le quotidien des jeunes Chartrains. Chaque nouvelle réduction de subvention le rappelle : qu’importe que les enfants chartrains ne puissent plus aller aussi souvent qu’avant à la Médiathèque, pour avoir accès à des livres, à des revues, à des médias qu’ils n’ont pas à la maison ? qu’importe que les enfants chartrains ne soient plus rassemblés comme avant au Rigeard, pour des vacances inoubliables avec leurs amis de toute la ville, de tous les quartiers ? Qu’importe, aujourd’hui, qu’il y ait moins de sorties scolaires, parce qu’il y a moins d’argent alloué ?
Quel drôle de message pour la jeunesse, pour cette jeunesse que nous avons déjà tant de mal à retenir à Chartres passé l’âge de dix-huit ans, faute de débouchés suffisants dans l’enseignement supérieur, et à qui nous semblons dire aujourd’hui qu’elle nous importe peu !
Si encore la Ville économisait sur toutes ses dépenses – la pilule aurait été amère, mais elle aurait été comprise.
Mais non ! Où va l’argent ? Il va dans le Colisée, bien sûr. 55 millions ! Il va s’enterrer sous le parvis de la Cathédrale, évidemment. 30 millions projetés – j’en parle dans une pétition que vous avez dû recevoir dans vos boîtes aux lettres !
Voilà le drôle de message adressé par Chartres à la jeunesse. Le résultat ? Hélas, à Chartres le risque est que « la jeunesse s’enfuit sans jamais revenir », comme l’écrivait Pierre de Ronsard.
Ladislas Vergne : ladislas.vergne@ ville-chartres.fr
Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »
UN MINISTRE POUR NOTRE TERRITOIRE
En ce début d'année, une nouvelle ère s'amorce avec l'avènement d'un nouveau gouvernement, marquée par la nomination de Gabriel Attal, plus jeune Premier ministre à occuper cette fonction dans l'histoire de la Vème République.
Cette nomination illustre la volonté du pays à faire face à de nouveaux défis avec une perspective de fraicheur et de dynamisme.
Gabriel Attal, avec son expérience d'élu local, apporte une énergie nouvelle et une approche contemporaine à la tête du gouvernement, s'engageant à relever les défis complexes qui se présentent. Son leadership, empreint d'une vision audacieuse, ouvre la voie à des changements significatifs dans la politique nationale, avec un accent particulier sur la prise en compte des aspirations de la jeunesse et la recherche de solutions novatrices pour les enjeux sociaux et économiques actuels. Ainsi, ce début d'année symbolise non seulement un changement générationnel, mais aussi l'émergence d'une nouvelle dynamique politique axée sur la modernité et l'adaptation aux réalités contemporaines.
Ce remaniement ministériel a également permis la nomination de notre Député Guillaume Kasbarian en tant que Ministre délégué au Logement. Cette nomination est une véritable chance pour notre territoire.
En cette période où la crise du logement exerce une pression considérable sur notre société, nous demeurons convaincus que notre ministre, doté de compétences avérées et d'une vision éclairée, sera à la hauteur du défi qui se présente. Face à cette problématique cruciale, nous anticipons que le ministre mettra en œuvre des initiatives audacieuses et novatrices visant à résoudre les obstacles entravant le développement de l'offre de logement.
Dans le contexte complexe que nous traversons, nous sommes optimistes quant à la capacité du nouveau ministre à transformer ces défis en opportunités, contribuant ainsi à améliorer significativement la situation du logement dans notre pays.
Nous profitons de cette tribune pour saluer l'entrée à l'Assemblée Nationale de notre nouvelle députée Véronique de Montchalin qui saura poursuivre la dynamique engagée par Guillaume Kasbarian et soutenir les projets pour faire grandir notre ville !
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Tribune de la majorité
QUAND TROIS ARBRES CACHENT LA FORÊT
Trois marronniers ont disparu du sol chartrain il y a quelques jours. Ils l’ont été dans les règles de l’art et dans le respect complet des règles de droit. Un projet de logement à Chartres y aura perdu beaucoup de temps... et donc beaucoup d’argent, ne serait-ce qu’en frais d’avocats dans un contentieux où la Ville de Chartres a été mêlée, mise en cause avec force vociférations, accusations en tous genres. Des arbres seront replantés dans la même parcelle, ils pousseront et la vie reprendra son cours.
La récente actualité a mis en exergue, à travers la révolte des agriculteurs, le long blocage du pays par les pouvoirs qui accumulent normes, taxes et règlements sur la tête des actifs. À Bruxelles comme à Paris. On essaye de comprendre cette jungle réglementaire et l’on constate que l’exportation de voitures allemandes et de vins français se paye en tomates marocaines, en cerises turques ou en fraises espagnoles. Comme on dit : on mélange allégrement les choux et les carottes, pour finir par nous asséner que nous devons acheter et manger français davantage. Nous voudrions bien mais le danger de la fin du monde vient percuter très vite le péril plus immédiat de nos fins de mois. On incrimine le libéralisme, forcément ultra, mais ceux qui barrent les routes dénoncent seulement la concurrence déloyale dont les règles ne nous sont pas imposées par les Brésiliens, les Chiliens ou autres Canadiens. Nous aurions, dit-on, un besoin majeur des terres rares d’Amérique latine pour construire en Europe des voitures électriques à des coûts compatibles à ceux des véhicules chinois. Et l’on voit bien là la folie de certaines idéologies. Carlos Tavares, le PDG de Stellantis (Peugeot, Citroën…), annonce cette année des bénéfices records et… des primes records pour ses ouvriers. Remarquable gestionnaire, il est aussi celui qui s’est élevé devant les faveurs faites par nos gouvernants européens et français à la folie du tout électrique. « C’est, disait-il en substance, dérouler le tapis rouge aux voitures chinoises importées ». Surtout qu’en même temps nous perdions 15 ans d’investissement et de savoir-faire dans le nucléaire, pour satisfaire les caprices électoralistes de certains, et les fariboles idéologiques des écologistes qui ne jurent que par le besoin croissant d’électricité. Mais dormez tranquille : si l’industrie automobile européenne venait à faiblir il se trouverait bien quelques champions de la morale pour nous intimer l’ordre d’’acheter français.
C’est dire si l’arbre, et même seulement trois, peut cacher la forêt. Celle-ci n’a jamais été aussi étendue en France depuis le Haut Moyen-Âge. Nos chênes magnifiques prennent le bateau jusqu’en Chine, avec force pollution, pour nous revenir par le même moyen, et la même pollution, sous forme de lames de parquet destinées à notre consommation. Nous sommes en train de devenir un pays du tiers monde : nous exportons des matières premières et nous importons des produits finis. Mais rassurez-vous : nous les achetons dans des grandes surfaces encore françaises …
Les élus de la majorité municipale